Les dangers des injections de stéroïdes dans les articulations
La réponse à un traitement de longue durée doit être contrôlée à intervalles réguliers par un médecin vétérinaire. Il a été rapporté que l’utilisation de corticostéroïdes chez les chevaux induisait une fourbure. En cas de traitement de groupes d’animaux, utiliser une aiguille à ponction afin d’éviter le percement excessif du bouchon.
La prise sur une longue période de corticoïdes va donc provoquer la mise au repos de la sécrétion d’ACTH et de CRH et, par conséquent, celle des corticoïdes naturels. Un traitement au long cours est donc toujours arrêté de manière progressive pour laisser le temps à l’organisme de reprendre le contrôle. La cortisone est une hormone naturelle synthétisée dans la zone corticale (externe) des glandes surrénales à partir du cholestérol. Les corticoïdes sont des hormones synthétiques fabriquées par les laboratoires pharmaceutiques.
monde pendant 4 ans
Les raisons de cette tachyphylaxie ne sont pas totalement élucidées mais pourraient être liées à la présence d’anticorps sériques anti-anhydrase carbonique [51]. Les corticoïdes plus prescrits en France sont la prednisone (Cortancyl®) et la prednisolone (Solupred®). Les mécanismes par lesquels les corticoïdes agissent sont multiples et complexes.Schématiquement, après leur absorption, les corticoïdes agissent sur les cellules de tout l’organisme par le biais d’un récepteur spécifique à la surface de la membrane des cellules. On trouve ce récepteur sur toutes les cellules de l’organisme mais le nombre de ces récepteurs peut varier en fonction du type de cellule.
- Certains auteurs rapportent une amélioration significative de l’acuité visuelle et une diminution de l’épaisseur maculaire [69–71], alors que d’autres auteurs ne trouvent pas d’amélioration [72].
- Les résultats ont révélé que les injections de corticostéroïdes
dans le genou étaient significativement associées à la progression
globale de l’arthrose du genou, en particulier dans le ménisque
latéral, le cartilage latéral et le cartilage médial ! - Les AINS sont aussi impliqués dans le mouvement transmembranaire du chlorure, avec pour conséquence des flux à travers l’épithélium pigmentaire rétinien.
- L’inflammation est une réaction normale de l’organisme en réponse à une « agression » (plaie, piqûre d’insecte, intrusion d’un microbe…).
L’angiographie à la fluorescéine correspondante (b) objective plus clairement l’œdème cystoïde et la rupture de la barrière hémato-rétinienne. Initialement, les logettes sont visualisées par des espaces hyporéflectifs dépourvus de capillaires au centre de la macula. Le plexus capillaire superficiel semble d’aspect normal, tandis que le plexus capillaire profond est moins bien identifié. Trois mois après traitement local, les logettes d’œdème se sont asséchées, mais il persiste un décollement séreux rétinien.
Infiltration articulaire et péri-articulaire sous échographie
La plupart des patients présentant un OM non cliniquement significatif passent donc inaperçus [44]. Cependant dans 1 à 3 % des cas, l’OMC peut persister [45], l’augmentation des kystes intrarétiniens pouvant aboutir à la création de trou lamellaire ou de trou maculaire. L’altération des photorécepteurs par l’œdème chronique peut aboutir à une baisse de l’acuité visuelle irréversible. Malgré la résorption spontanée ou traitée, ces cas peuvent passer à un état de chronicité, alternant les phases de rémissions et les phases de récidives œdémateuses [4].
Une irritation de l’œil associée à un certain degré de photophobie est parfois ressentie par les patients. La mesure de l’acuité visuelle permet d’objectiver l’atteinte fonctionnelle, celle-ci impacte d’abord la vision de près ; la baisse d’acuité visuelle de loin est le plus souvent modérée. L’examen du segment antérieur peut montrer une discrète hyperhémie conjonctivale associée parfois à un cercle périkératique. Un effet Tyndall (en général coté à moins de 2+) peut être visualisé en chambre antérieure.
Interactions du médicament DIPROSTÈNE avec d’autres substances
Dans la majorité des cas, ces traitements de première intention permettent de faire disparaître l’OM. Dans le cas contraire, une injection sous-conjonctivale ou sous-ténonienne de triamcinolone peut être réalisée avec arrêt des collyres cortisonés. La poursuite des AINS et de l’acétazolamide à dose réduite (125–250 mg/jour) pourra être envisagée en parallèle de ce traitement corticoïde en fonction des évolutions objective et subjective. Les corticostéroïdes inhibent la lipo-oxygénase mais ont aussi une multitude d’autres effets anti-inflammatoires en agissant, notamment, sur l’interleukine 1 et en rétrocontrôlant l’expression du gène VEGF, entraînant une réduction de la perméabilité vasculaire par le biais de différents mécanismes [52].
Le risque d’augmentation de pression intra-oculaire temporaire après injection sous-conjonctivale ou sous-ténonienne de triamcinolone est de l’ordre de 30 %, mais la plupart des ces hypertonies est contrôlée par un traitement antiglaucomateux local [55]. Seuls 1 % des patients sont à risque de nécessiter une chirurgie antiglaucomateuse. L’efficacité à long terme des IAC dans l’OMC des uvéites et des pseudophakes a été rapportée par Schilling et al. dans une cohorte de 41 yeux avec un suivi moyen de 3,1 ans.
Cortisone : les corticoïdes indispensables contre les douleurs inflammatoires
L’inflammasome pyrine est un complexe immun connu pour son importance dans les réponses antibactériennes. L’étude parue dans la revue Cell Reports change ce paradigme en montrant que la pyrine est activée par les dérivés des hormones sexuelles, progestérone et testostérone, https://voodooblogger.com/ des molécules endogènes, produites dans notre organisme, sans association avec une infection bactérienne. ➤ Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) constituent le principal traitement à visées préventive et curative de l’œdème maculaire (OM) postopératoire.
Certains corticostéroïdes peuvent provoquer une rétention de sodium et d’eau ainsi qu’une hypokaliémie en cas d’utilisation prolongée. Les corticostéroïdes systémiques ont provoqué des dépôts de calcium dans la peau (calcinose cutanée).Les corticostéroïdes peuvent retarder la cicatrisation des plaies et leurs effets immunosuppresseurs peuvent affaiblir la résistance aux infections ou exacerber des infections existantes. En présence d’une infection bactérienne, une couverture antibiotique est généralement requise lorsque l’on utilise des stéroïdes.